|
|
Faisons mieux connaissance
Au moment où j'écris le rappel des péripéties
déja anciennes que connut ma radio, nous sommes maintenant en 1976,
ayant entre temps été bien éprouvé ce qui est
bien plus pénible à supporter que l'histoire de mon émetteur.
En effet, mon épouse est décédée en 1971,
me laissant avec mes deux enfants. Ensuite, ayant fait maladroitement trop
confiance, j'ai été dans mon commerce l'objet de nombreux
méfaits de la part de collaborateurs, ce qui a entraîné
la perte d’une importante somme. Des années de travail acharné
pour rien!
(...)
Comme beaucoup je mène effectivement une lutte très dure
me préoccupant de mes enfants avant tout, mais je garde un immense
courage. Aussi, si j'ai perdu une partie de mes modestes biens, je pourrais
presque dire que c'est avec joie, car grâce à Dieu j'ai acquis
une richesse bien meilleure et qui dure toujours.
Aussi, mon entourage m'a beaucoup soutenu dans mes difficultés
et je ne pensais pas qu'une sympathie et qu'une compréhension aussi
grandes pouvaient se créer entre voisins, amis et clients.
Mon courage m'aide donc à donner à ma vie une certaine
qualité, m'amenant parfois a reagir a contre-courant et à
mieux découvrir les valeurs véritables qui ne sont pas uniquement
des comptes en banques.
Continuellement donc, de nouveaux supporters se font connaître
me confirmant être de tout coeur avec moi et en amis sincères.
Oui, après mes ennuis une merveilleuse sympathie s'est créée
à mon égard et j'ai facilement constaté par les nombreuses
personnes s'approchant de moi et me serrant la main, qu'il y avait non
seulement une compréhension, mais un partage de peine, et que cela
venait réellement du plus profond du coeur.
C'est pour toutes ces raisons, que je me suis décidé à
ne jamais abandonner, si Dieu me prête vie et santé bien entendu.
(Ruffec, 1976) |
|