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Décisions


Radio : le Conseil lance une consultation publique

Date de publication sur le site : 12 octobre 2004
Assemblée plénière du 12 octobre 2004
radio
 Tableau des appels aux candidatures radio pour 2006 et 2007

Ainsi que la loi du 9 juillet 2004 le prévoit, le CSA a décidé de procéder à une consultation publique relative à l'aménagement du spectre hertzien et à l'élaboration d'un nouveau plan de fréquences pour la radio MF en France. Les réponses sont attendues pour le 31 janvier 2005 au plus tard.
 
L'article 105-1 de la loi du 30 septembre 1986, relative à la liberté de communication modifiée et complétée dispose : "Le Conseil supérieur de l'audiovisuel procède, dans les trois mois suivant la date de publication de la loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle, à une consultation contradictoire relative, d'une part, à l'aménagement du spectre hertzien et à l'élaboration d'un nouveau plan de fréquences en vue d'un développement optimal de la diffusion radiophonique au plan national et, d'autre part, à l'optimisation de la diffusion et de la couverture des services associatifs, locaux, régionaux et thématiques indépendants. Il rend publiques les conclusions de cette consultation."
 
Réuni en assemblée plénière le 12 octobre 2004, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a décidé le lancement de cette consultation et a approuvé le texte ci-après.
 
A. Organisation de la consultation
 
Cette consultation s'adresse aux éditeurs de programmes radio, prestataires et opérateurs de diffusion, constructeurs d'équipements de radio et, plus généralement, à toute personne exerçant une activité en rapport direct avec le secteur de la radio.
Les réponses à la présente consultation devront être transmises au Conseil avant le 31 janvier 2005. Les réponses doivent comporter le nom de leur auteur ou le nom de la personne morale au nom de laquelle les réponses sont transmises au CSA.
 
Adresse postale pour les réponses :
Conseil supérieur de l'audiovisuel
Consultation sur l'aménagement du spectre radio MF
39-43 quai André-Citroën
75015 Paris
 
Adresse électronique pour les réponses :
consultation.fm2006@csa.fr
 
Les réponses seront considérées comme publiques à l'exception des éléments dont la confidentialité sera explicitement demandée. Les réponses pourront être publiées sur le site internet du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Le Conseil rendra publiques les conclusions de cette consultation.

Les personnes désireuses d'obtenir des informations sur les caractéristiques techniques du plan de fréquences actuel pourront demander communication d'une base de données préparée à cet effet par le CSA. Les demandes devront être adressées au chef de projet FM 2006, à l'adresse électronique suivante : chefprojet.fm2006@csa.fr

Après un rappel des conditions et des modalités du développement des réseaux de radio MF en France, le questionnaire de la consultation aborde les différents aspects d'une éventuelle refonte de la planification de la bande radio MF : principes directeurs de la refonte, révision des règles techniques, modalités juridiques et administratives de mise en oeuvre, faisabilité opérationnelle.

B. Le développement de la radio MF
 
Inventée dans les années 30, la radio en modulation de fréquence s'est installée en Europe occidentale à partir du milieu des années 50. Plusieurs phases ont marqué le développement des installations de diffusion correspondantes.
 
  I. La radio de service public
 
Le premier programme "spécial MF" est diffusé à Paris le 24 mars 1954. En 1960, la Radio MF arrive à Lille. Le Programme national et Paris Inter rejoignent par la suite ce premier programme. À l'occasion de l'ouverture de la Maison de la radio en 1963, ces trois stations publiques sont rebaptisées : France Musique succède au Programme initial (devenu entre-temps France IV Haute Fidélité et RTF Haute Fidélité), France Culture remplace le Programme national (France III-National puis RTF Promotion) et Paris Inter (France I-Paris Inter puis RTF Inter) est rebaptisée France Inter.
Tous ces réseaux, comme leurs homologues européens, ont été planifiés en application d'un principe de service public : l'égalité d'accès aux programmes pour tous les auditeurs. Les réseaux ont ainsi été conçus pour assurer une couverture homogène et la plus complète possible du territoire, à partir des sites d'émission construits pour le développement de la télévision noir et blanc de l'époque. Des réémetteurs de plus faible puissance complètent ces sites " points hauts " pour la desserte des vallées.
À la fin des années 70, seuls les réseaux de Radio France sont en service : 165 émetteurs pour France Inter, 165 pour France Musique, 165 pour France Culture et 15 pour les "FIP". Soit un total de 510 fréquences.
La bande utilisée s'étend alors de 88 MHz à 100 MHz, soit 119 canaux. Le taux moyen de réutilisation est de 4,28 points d'émission par fréquence.

  II. Les radios associatives locales
 
La deuxième phase de développement de la radio MF en France s'ouvre en 1981, après une période marquée par un foisonnement d'initiatives privées menées en dehors de tout cadre réglementaire, avec la mise en place d'un secteur associatif de radios soumises toutefois à d'assez fortes contraintes : interdiction de la publicité, limitation de la puissance d'émission à 500 W et du rayon de couverture à 30 km, interdiction de la constitution de réseaux.
C'est sur ces bases que la Haute Autorité de l'audiovisuel conduit la planification des fréquences nécessaires au développement de ce nouveau secteur. Il s'agit en fait d'utiliser les interstices laissés libres par les réseaux publics, pour y installer des stations de faible puissance et donc de faible portée. Parallèlement, les réseaux de Radio France se sont développés avec l'avènement des radios départementales.
En 1986, Radio France dispose de 287 fréquences pour France Inter, 290 pour France Culture et France Musique, 47 pour les FIP et 227 pour les radios départementales, ce qui représente un total de 1 141 fréquences pour le service public.
Le nombre de fréquences attribuées à des radios privées s'élève à 1 448, essentiellement des radios locales. Au total, 2 589 fréquences sont donc attribuées à cette époque. La bande MF s'étend alors de 87,5 à 104 MHz, ce qui donne un taux de réutilisation de chaque fréquence de 15,8 points d'émission par fréquence.
 
  III. Les réseaux commerciaux
 
Mais, sous la pression de radios visant désormais des objectifs commerciaux, les interdictions posées en 1981 tombent toutes. En 1984, la publicité est autorisée. Et l'arrivée des satellites de télécommunication permettant la diffusion à l'échelle nationale lève le dernier frein à la constitution de réseaux. Au plan technique, des assouplissements substantiels sont apportés en matière de puissance.
De plus, la bande de fréquences utilisable est étendue à 104 puis à 108 MHz (limite supérieure fixée par les accords internationaux). En 1986, les radios périphériques émettant en ondes longues et moyennes demandent et obtiennent l'accès aux fréquences MF. La radio publique tire profit de l'extension de la bande utilisable pour développer de nouvelles offres. France Info commence ses émissions en 1987. Cependant, la planification des fréquences reste, à quelques exceptions près, fondée sur une méthodologie consistant à rechercher des fréquences zone par zone. La loi de 1986, en prévoyant de définir les plans de fréquences localement après recueil des candidatures, rend difficile tout changement de la procédure d'attribution des fréquences.
Après une nouvelle période marquée par un certain désordre de la gestion de la bande MF, c'est en 1989 que le CSA, nouvellement créé, met en place, avec l'appui des comités techniques radiophoniques (CTR), le cadre de régulation encore utilisé aujourd'hui, en particulier en distinguant cinq catégories de services, appelées chacune à bénéficier d'une part équitable du spectre des fréquences.
 
Les catégories de services sont les suivantes :
- Catégorie A - services associatifs accomplissant une mission de communication sociale de proximité et dont les ressources commerciales provenant de la publicité de marque ou de parrainage sont inférieures à 20 % de leur chiffre d'affaires total ;
- Catégorie B - services locaux ou régionaux indépendants ne diffusant pas de programme national identifié ;
- Catégorie C - services locaux ou régionaux diffusant le programme d'un réseau thématique à vocation nationale ;
- Catégorie D - services thématiques à vocation nationale ;
- Catégorie E - services généralistes à vocation nationale. 
 
  IV. Le paysage radio MF de 1996 à aujourd'hui
 
En 1996, Radio France a poursuivi le développement des réseaux départementaux et de France Info : 635 émetteurs diffusent les programmes de France Inter, France Musiques et France Culture, 10 celui de FIP, 451 ceux des radios départementales et 225 celui de France Info. Radio France dispose de 2 591 fréquences, les radios privées de 2 858, soit un total de 5 449 fréquences. La bande MF a atteint sa dimension actuelle de 87,5 à 108 MHz sur 199 canaux utiles. Le taux moyen de réutilisation d'un canal est porté à 27,4 émetteurs par canal (stations autoroutières non prises en compte).
En 2004, le nombre de fréquences utilisables sur la bande MF est désormais de 200 et le nombre moyen de réutilisations d'un canal est de 28,9 émetteurs par canal (stations autoroutières non prises en compte), soit un nouvel accroissement de 5,5 % par rapport à 1996.
On peut considérer que les limites d'optimisation sont quasiment atteintes, à méthodologie constante.

  V. L'audit de 1997

En 1997, le CSA, en collaboration avec le ministère de la Culture, avait fait réaliser un audit qui visait à vérifier s'il existait des fréquences disponibles dans la bande MF ou des moyens d'en libérer.
Cet audit, réalisé sur une région test (région Rhône-Alpes), n'avait pas révélé d'anomalie d'occupation globale du spectre, la planification ayant utilisé, au mieux des contraintes qui s'imposaient à elle, la ressource limitée dans la bande MF. Il avait toutefois conclu à la nécessité d'approfondir la réflexion dans un certain nombre de domaines susceptibles de dégager la marge de manoeuvre nécessaire à l'optimisation de l'utilisation du spectre au bénéfice de toutes les catégories de radios, notamment l'utilisation du haut de la bande, la réduction des écarts de protection sous certaines conditions, la modernisation des outils et des méthodes de planification.
Certaines des préconisations issues des conclusions tirées de l'audit, par exemple la prise en compte des diagrammes réels des émetteurs dans la planification, ont été mises en application et ont permis d'améliorer l'efficacité de la planification.
Les expertises réalisées à l'époque laissaient espérer un gain inférieur à 5 % en quantité de fréquences. Cette estimation n'avait toutefois pas été validée.
 
  VI. L'opportunité d'optimisation

Toutefois, en instaurant le principe de la reconduction des autorisations hors appel aux candidatures, la loi du 1er février 1994 a contribué à figer l'essentiel du paysage radiophonique pour une durée de quinze ans. C'est pourquoi peu de fréquences ont été remises en jeu ces dernières années. Ce premier cycle d'autorisations arrive prochainement à son terme, 57 % des fréquences actuellement exploitées par des radios privées devant, en principe, faire l'objet d'une nouvelle attribution entre 2006 et 2008, dans le cadre de procédures d'appel aux candidatures.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel va donc examiner les possibilités d'évolution du paysage radiophonique MF pour les années à venir. Cette échéance offre l'occasion d'étudier les éventuelles potentialités d'optimisation du spectre MF dans un cadre juridique rénové par la loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004.
L'examen de cette loi a en effet été l'occasion d'un large débat sur la question de l'élargissement de l'offre radiophonique, tant au plan national qu'au plan local et régional. Outre l'organisation d'une consultation contradictoire sur l'aménagement du spectre hertzien et l'élaboration d'un nouveau plan de fréquences, ce texte prévoit que désormais, le Conseil supérieur de l'audiovisuel procédera aux recherches de fréquences avant le lancement des appels aux candidatures. Ce mode de planification a priori pourrait être de nature à faciliter la mise en place d'un nouveau plan de fréquences. De plus, le Conseil peut reporter pour une durée maximale de deux ans les autorisations arrivant à échéance avant le 31 décembre 2006, afin de disposer d'un délai suffisant pour procéder aux études nécessaires à l'optimisation du plan de fréquences.
 
C. Questionnaire relatif à l'aménagement du spectre hertzien radio MF
 
  I. Les principes directeurs
 
Question n° 1 - Principe de continuité avec le plan de fréquences actuel. Le Conseil considère que la mise en place d'un nouveau plan de fréquences ne doit priver aucune radio de la possibilité d'être candidate dans sa zone actuelle. Approuvez-vous ce principe ? Avez-vous des propositions particulières à formuler quant aux modalités pratiques de son application ?
 
Question n° 2 - Définition des couvertures. Pour chaque catégorie ou type de radio ou de programme, quelle serait, selon vous, sa couverture optimale, compte tenu de ses objectifs éditoriaux et économiques ? S'agissant en particulier des services associatifs, locaux, régionaux et thématiques indépendants, quelles perspectives spécifiques de développement devraient être prises en compte pour l'optimisation de leur diffusion et de leur couverture ?
 
Question n° 3 - Couverture des axes routiers et autoroutiers. Comment envisagez-vous l'évolution de la couverture des axes routiers et autoroutiers ? Quels sont pour vous les moyens optimum et économiquement viables pour assurer de manière pérenne la couverture de ces axes ?
 
Question n° 4 - Autres principes. Quels autres principes proposez-vous d'adopter ?
 
  II. Les règles techniques
 
Question n° 5 - Révision des rapports de protection. Estimez-vous que l'évolution des récepteurs radio MF et des technologies numériques d'émission du signal permettrait d'assouplir les valeurs actuelles des rapports de protection et, de ce fait, contribuerait à optimiser l'organisation actuelle du spectre radio MF ? Si oui, dans quelles limites ?
 
Question n° 6 - Rapports de protection entre programmes identiques. Dans l'objectif de réduire les écarts en fréquence entre des émetteurs diffusant un programme identique (monophonique, stéréophonique, synchronisé ou non, avec ou sans décrochages locaux), quels assouplissements des rapports de protection proposez-vous ?
 
Question n° 7 - Choix des fréquences émettant un programme identique. Une des hypothèses de travail repose sur la possibilité d'optimiser la planification actuelle du spectre en attribuant des fréquences proches à un même programme. Avez-vous procédé à des études permettant d'évaluer les gains apportés par cette méthode ? Dans l'affirmative, seriez-vous disposé à communiquer vos résultats dans le cadre de cette consultation ?
 
Question n° 8 - Répartition des programmes sur la bande MF. Pensez-vous qu'il y ait un intérêt à ce que les programmes soient répartis dans la bande selon un ordre défini a priori ? Si oui, lequel et selon quels critères ?
 
Question n° 9 - Nouvelles sous-porteuses. Pensez-vous qu'une nouvelle planification devrait intégrer la possibilité d'exploiter de nouvelles sous-porteuses ou de nouveaux procédés de diffusion ? Si oui, lesquels et pourquoi ?
 
Question n° 10 - Paramètres de modulation. Dans l'objectif d'améliorer le confort d'écoute sur la bande MF, seriez-vous favorable à une limitation par voie réglementaire du paramètre "puissance multiplex(*)" ? Seriez-vous favorable à la modification d'autres limites telle que l'excursion produite par la modulation ? Si oui, quelles solutions et quelles valeurs préconisez-vous ?
 
(*) Tel que défini dans la recommandation UIT-R n°BS-412.9
 
Question n° 11 - Puissance apparente rayonnée. Estimez-vous que, dans certains cas, la réduction des puissances d'émission pourrait apporter des optimisations ? Si oui, selon quelles modalités ?
 
Question n° 12 - Dispositifs de pilotage et de réémission MF. Est-il nécessaire de tenir compte de contraintes de planification liées au pilotage de réémetteurs ? Voyez-vous en cela des incidences techniques ou économiques spécifiques pour les services associatifs, locaux, régionaux et thématiques indépendants dont il faudrait tenir compte ?
 
  III. Les modalités juridiques et administratives
 
Question n° 13 - Calendrier. Vous trouverez à la fin du présent questionnaire le calendrier des échéances des autorisations établi sur la base des droits actuels des éditeurs. Ce calendrier peut néanmoins être modifié, puisque l'article 138 de la loi du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle permet au CSA de reporter la date de lancement de certains appels, en prorogeant d'une durée qui ne peut excéder deux ans les autorisations délivrées aux services de radio qui viennent à expiration avant le 31 décembre 2006.
À ce stade, le Conseil envisage de reporter toutes les autorisations arrivant à échéance fin 2006, dans le but de permettre de réaliser de la manière la plus complète possible tous les travaux préalables au choix d'un scénario de planification. Dans cette hypothèse, quel calendrier des appels généraux vous semblerait le plus approprié pour la période 2007-2008 ?
 
Question n° 14 - Processus d'attribution. Le processus d'attribution des autorisations consiste à affecter, zone par zone, une fréquence à chacun des candidats retenus. Faut-il continuer à attribuer systématiquement les fréquences selon cette méthode ou faut-il rendre possible l'attribution de groupes de fréquences à certains éditeurs ?
 
Question n° 15 - Traitement des radios en cours d'autorisation. À la lumière du régime général des autorisations d'occupation du domaine public et de la jurisprudence du Conseil d'État, le CSA peut décider le changement de fréquence d'une radio avant le terme de son autorisation. Néanmoins, ces réaménagements ne pourront pas remettre en cause les choix effectués par le Conseil supérieur de l'audiovisuel lors des appels aux candidatures. Ainsi, à l'issue des réaménagements de fréquences, les radios autorisées à émettre devront couvrir une zone géographique équivalente à leur couverture initiale. Selon quelles modalités ces réaménagements de fréquences vous semblent-ils possibles ?
 
  IV. La faisabilité opérationnelle
 
Question n° 16 - Incidence économique. Quels sont les éléments à prendre en compte, selon vous, pour évaluer l'incidence économique de scénarios de replanification du spectre radio MF en France ? Avez-vous procédé vous-même à de telles évaluations et accepteriez-vous de communiquer les résultats de ces études ?
 
Question n° 17 - Aspects opérationnels. La mise en oeuvre du plan devra se faire de manière coordonnée entre les fréquences susceptibles de se brouiller. Comment envisagez-vous cette coordination ?
 
  V. Divers
 
Avez-vous d'autres suggestions à formuler en matière d'optimisation du spectre ?
Avez-vous procédé ou fait procéder à des études particulières relatives aux questions précédentes. Si oui, accepteriez-vous de les communiquer ?
Quels sont les autres commentaires que vous souhaiteriez porter à la connaissance du Conseil ?

En annexe : le tableau du calendrier des appels aux candidatures pour 2006 et 2007 (téléchargez le document présenté en haut de page).





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